Michel Niaussat

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Michel Niaussat
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Michel Marie René NiaussatVoir et modifier les données sur Wikidata
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Ordre religieux

Michel Niaussat est un prêtre, moine cistercien et écrivain français, né le à Jonzac (Charente-Maritime) et mort le à Saint-Jean-d'Assé (Sarthe).

Il a publié un certain nombre d'ouvrages à caractère religieux, théologique, scientifique ou historique.

En tant qu'aumônier de prison, il s'est prononcé en faveur de la défense des droits des prisonniers.

Il a été moine de l'abbaye de Melleray en Loire-Atlantique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Michel Marie René Niaussat naît le à Jonzac en Charente-Maritime[1].

Vie religieuse et littéraire[modifier | modifier le code]

Michel Niaussat est ordonné prêtre en 1972[2].

De 1976 à 1997, il est aumônier de la maison d'arrêt du Mans et par ailleurs, aumônier[Depuis quand ?] du monastère de la Merci-Dieu à Saint-Jean-d'Assé jusqu'à sa mort.

En 1997, il écrit à la ministre de la Justice Élisabeth Guigou, dénonçant « les prisons de la honte ». Il publie en 1998 un ouvrage dénonçant les conditions carcérales françaises, portant ce titre[3].

En 2004, il parle de nouveau de ce sujet avec un livre Prison, ma colère !.

Auteur de nombreux ouvrages à caractère religieux, théologique, scientifique ou historique, il s'est notamment intéressé à l'abbaye de l'Épau, près du Mans et a contribué à sa restauration et à sa valorisation.

L'ouvrage d'entretien avec le professeur Luc Montagnier, publié en 2009 en collaboration avec le journaliste Philippe Harrouard, Le Nobel et le Moine : dialogues de notre temps, a rencontré un vif succès[réf. souhaitée],

Solesmes 1010-2010 : la Paix bénédictine est un livre sur le millénaire de l’abbaye de Solesmes.

Mort[modifier | modifier le code]

Michel Niaussat meurt le au monastère de la Merci-Dieu à Saint-Jean-d'Assé dans la Sarthe[1],[3]. Il est inhumé dans ce monastère[3].

Quelques publications[modifier | modifier le code]

Ci-dessous quelques publications du père Niaussat disponibles aux éditions Libra Diffusio[4] :

  • Les Prisons de la honte (1998) ;
  • L'Épau, l'abbaye d'une reine (1999) ;
  • Pèlerin de l'aube : lettres à mon frère (2000) ;
  • L'Ordre cistercien (2001) ;
  • Prison, ma colère ! (2004) ;
  • Les Chemins d'errances (2007) ;
  • Avec Philippe Harrouard et Luc Montagnier, Le Nobel et le Moine : dialogues de notre temps, entretien avec le professeur Luc Montagnier et le père Michel Niaussat, Le Mans, Libra diffusio, , 225 p. (ISBN 978-2-84492-411-7) ;
  • Gianluca ou la Liberté de penser (2013) ;
  • L'Abbaye royale de l'Épau (2017).

Une liste plus complète de ces publications en tant que rédacteur ou préfacier apparaît sur un site de référencement public[5], dont :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Insee, « Michel Marie René Niaussat dans le fichier des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. Catalogue de la Bibliothèque nationale de France, « Michel Niaussat », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
  3. a b et c « Sarthe. Décès du père Michel Niaussat, défenseur des détenus », sur ouest-france.fr, Le Maine Libre, (consulté le )
  4. « Publications de Michel Niaussat », sur editionslibradiffusio.fr (consulté le )
  5. Identifiants et référentiels pour l'enseignement et la recherche, « Notice concernant Michel Niaussat », sur idref.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]